vendredi 20 octobre 2023

Ma chronique sur "Un quelque part entre deux gares" de Dominique Dejob

 

 

 



 

 Il s'agit de ma seconde lecture de cette autrice et amie (également du collectif 13 filles).

Une échappée belle à suspense !

  J'ai lu très très rapidement ce roman de Dominique Dejob, et je l'ai vraiment adoré. Une écriture parfaite,  imagée, pour une histoire qui nous emporte d'un bout à l'autre à un rythme effréné, sans voir le temps passer. Puis le thème nous touche tous et toutes, car qui n'a jamais rêvé de tout plaquer du jour au lendemain, même si cette idée n'est qu'un élan fugace qui n'aura jamais de concrétisation pour la plupart d'entre-nous ? Mais pour elle, Violaine, femme épanouie et mère de famille avec une vie bien rangée et huilée comme du papier à musique, cet élan prend racine lentement, insidieusement. Elle prépare sa disparition sans rien négliger. En cherchant à fuir sa vie, elle voudrait échapper à un passé traumatisant. Mais comment échapper à ses vieux démons ? Il n'existe aucun moyen de se fuir soi-même... Elle va le découvrir à ses dépens, et d'ailleurs, le destin va lui jouer un sacré tour !

Un très beau roman que je ne peux que vous conseiller. Une fois encore, Dominique Dejob nous entourloupe merveilleusement. Bravo ! 💖


 4ème de couverture

 Elle la coupable, eux les victimes, c’est ce que tout le monde pensera. Lorsqu’on est mère et épouse, peut-on partir et laisser derrière soi ceux qui vous aiment ? Un beau matin, Violaine disparaît sans dire Adieu. Pour tout bagage, un sac qui contient juste de quoi survivre quelques temps. Aucun papier d’identité. La vie de ceux qui restent devient un enfer : incompréhension, culpabilité, sentiment de trahison. Pour le mari, pas de pardon possible. Pour Perrine, l’obsession de retrouver sa mère. La vie de celle qui est partie devient une trajectoire erratique entre deux lieux, entre deux rencontres. Elle ne s’appelle plus Violaine qu’elle a abandonnée en se rebaptisant Alice. Mais peut-on se fuir soi-même comme on fuit les autres ? Peut-elle bousiller sa mémoire comme elle a détruit son téléphone portable ? Plus ses pas la portent vers un ailleurs, plus Alice doute : et si ce quelque part était l’ici qu’elle a quitté ? Lorsqu’elle trouve enfin sa réponse, elle est projetée dans un ailleurs qu’elle n’avait pas imaginé.

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