dimanche 18 avril 2021

Ma chronique sur le roman de Sophy Rubio "Mon boss est à croquer !"

 

J'ai beaucoup aimé cette histoire qui se veut comédie romantique mais pas seulement.

Francesca, jeune cheffe fraîchement émoulue débute en indépendante et se voit proposer un emploi dans une maison austère et froide, dont aucun des membres ne vient rattraper l'autre, en apparence. Dans la famille Brin, il y a d'abord le beau Brin ténébreux et renfrogné. Celui-là d'emblée on se dit qu'il cache quelque-chose. Ensuite il y a deux filles, de véritables pestes en pleine crise d'adolescence qu'il conviendra d'amadouer. La mission de Francesca ? Régaler tout ce petit monde et plus encore, 365 jours par ans à chaque repas ! Un challenge qu'elle va devoir relever...


Ce roman se savoure aussi par les sens, puisque l'on se plonge avec bonheur dans un bain gastronomique délicieux. On en prend plein les yeux, le nez, et on regrette presque de ne pas s'asseoir à la table des convives pour partager leurs assiettes !L'intérêt selon moi n'est pas tant dans le suspense de la fin du livre, puisque l'intrigue est « cousue de fil blanc » et qu'on s'attend bien évidemment à une Happy End, mais dans l'introspection fine de la psychologie de Francesca et son évolution pendant deux ans, qui maintiennent notre intérêt. Elle et Anthony jouent une partie de cache cache émotionnel très sympathique.

Bref un savoureux cocktail à déguster sans plus attendre !

 


 

vendredi 16 avril 2021

Ma chronique sur le roman de Nelly Topscher "Le secret de Nina"

 

Le titre est très doux, il sonne joliment à l'oreille. C'est d'abord la magnifique couverture qui m'a attirée, je me sentais aspirée par ce trou noir et cette spirale chamarrée, je pressentais déjà le voyage sidéral qui m'attendait et franchement, je n'ai pas été déçue. Parlons maintenant de l'histoire. Nous débutons au cœur des années ravagées de la seconde guerre mondiale, dans un réseau de résistants qui œuvre pour sauver des enfants juifs. Nous suivons les exploits de Anne, jeune femme courageuse qui mène plusieurs opérations à risque. Puis son histoire d'amour hors des sentiers battus. Ensuite, nous opérons un voyage spatio-temporel, puisque nous découvrons Nina en 2009 en quête d'une vérité qu'elle pressent au fond d'elle même, et qui surgit au travers d'expériences paranormales. J'ai adoré suivre cette quête à la fois identitaire et amoureuse à travers le temps. Je suis naturellement très attirée et fascinée par les thèmes de la réincarnation et des dons médiumniques, par conséquent, l'histoire m'a tenue en haleine jusqu'au bout, servie par le style très agréable de l'auteure. À découvrir absolument !

 


 

vendredi 9 avril 2021

Ah l'amour, toujours l'amour !

 


Ma chronique sur le roman de Véronique Maréchal "On est tous des papillons, il suffit juste de savoir où se poser"

 

Bonjour à tous,


Je viens de terminer avec beaucoup d'émotion un livre de Véronique Maréchal au titre léger et très poétique : « On est tous des papillons, ils suffit juste de savoir où se poser ».

C'est l'histoire d'un papillon, merveilleux, fragile et innocent, condamné à perdre ses ailes. Une vie brisée, anéantie. Certes, la vie est encore là, mais à quel prix ? Une vie de souffrances, d'efforts acharnés, d'espoirs déçus ?

Témoignage poignant,

Actes médicaux relatés avec distance, avec le souci et la précision d'un scalpel agilement maîtrisé,

Discours aseptisé, tout en retenu, ou plutôt en colère sourde contenue qui ne peut s'exprimer.

Tableau brut et sans concession des réalités crues de l'hôpital vécues de l'intérieur.

Corps déshumanisé, chosifié, maltraité, violenté parfois par un corps médical à la dérive.

Pas à pas, l'auteure doit renaître réapprendre, se réapproprier ce corps qui est soudain devenu une sorte de poids mort qu'elle ne reconnaît plus, redevenu à l'état de nouveau né à la merci d'autrui pour ses besoins primaires. Les fonctions vitales ne sont soudain plus évidentes, tout est problématique respirer, se nourrir, se tenir droit, ressentir dans sa chair. Le corps n'est plus qu'une machine elle-même reliée à des machines qui le maintiennent en vie et la reconstruction est un parcours chaotique et long.

Le papillon pourtant ne se morfond pas, ne se plaint jamais, pas de lamentation mais une plume d'une légèreté déconcertante, où l'on sent la distance prise, le recul et la volonté inébranlable, ce désir de vivre et d'avancer, cet amour de la vie qui la sauve chaque minute.

L'auteure, grâce à cette pudeur, cette force en filigrane, parvient à mettre le lecteur dans sa poche, sans éveiller de pitié malsaine et nauséabonde. Une belle leçon de courage. Le papillon parvient à transmettre son expérience et on ressort de la lecture à ce point ébranlé(e), que l'on ne peut qu'admirer le personnage. Chapeau, Véro !




lundi 5 avril 2021

Chronique de lecture "Les Brumes du destin" de Mélanie Lemaire et son auto-interview (du 13 mai 21)

 

Bonjour à tous, je viens de terminer la lecture du roman de Mélanie Lemaire « Les brumes du destin » une lecture étonnante, magique !

L'auteure nous enchante et nous évade, en nous plongeant dans une légende universelle, l'histoire d'une malédiction familiale qui hante plusieurs générations. C'est une romance fantastique où la tension va crescendo, à travers trois récits sans lien apparent.

Lecteur, ne soyez pas trop impatient, les pièces du puzzle se mettent très lentement en place et la montée en tension est très progressive au fur et à mesure de la lecture !

Le titre qui m'avait séduite dès le début, évoque déjà l'histoire des personnages, qui évoluent à l'aveugle, à travers les voiles épais de leur histoire familiale. Or, les brumes qui ternissent leurs destinées finiront-elles par se lever un jour ?

La première histoire est une « mise en bouche » qui se déroule au cœur des somptueux paysages irlandais. On la déguste comme un bonbon acidulé, doux et légèrement piquant. Un conte fantastique peuplé de créatures légendaires, dans les vastes contrées du Connemara...

1750
Romaric d'Allérac, jeune noble breton, se rend en Irlande pour découvrir les terres natales de sa mère.

La deuxième histoire (qui m'a toutefois bien moins séduite, je dois l'avouer) nous transporte soudainement dans l'univers sombre et macabre des tranchées de la première guerre mondiale. Frissons d'horreur garantis !

1916
Alistair McBride arrive sur le front de la Somme avec ses camarades pour empêcher l'armée allemande d'avancer.

Enfin, le « plat de résistance » tient toutes ses promesses, il nous immerge avec trois personnages hauts en couleurs dans une quête rondement menée à la limite du monde réel, pour lever la fameuse malédiction. Cette troisième partie m'a chamboulée et enchantée, le suspense m'a tenue en haleine jusqu'au dénouement, j'ai été très émue de l'apothéose finale !

2015
Hélène Ronsard emménage dans une ancienne villa de Lacanau ayant appartenu à ses ancêtres. Elle y trouve des éléments nécessaires à sa quête : mettre un terme à la malédiction qui pèse sur elle depuis sa naissance...

J'ai trouvé la lecture fluide, facile et agréable bien que le rythme soit très très lent au début pour s'amplifier au cours de la lecture. Amateurs de créatures magiques, de fantastique et d'amour ce roman est résolument pour vous ! À déguster sans modération. Merci à l'auteure pour cette évasion onirique !



Bonjour à toutes et tous !


Avelyne m’a proposé de me plier à son exercice d’auto-interview ! Le but du jeu ? Me poser à moi-même des questions que j’aimerais qu’on me pose… Le plus dur est de commencer, trouver la question qui va déclencher une sorte de conversation… Mais après, les idées viennent finalement toutes seules ! J’espère que cette discussion entre moi et moi vous plaira !

Oui… Je ne sais pas si c’est du dédoublement de personnalité, mais je pense que nombre d’auteurs sont plusieurs dans leurs têtes… ^^

N’hésitez pas à poser plein d’autres questions, je viendrai y répondre !


Est-ce que j’ai fait des études littéraires ?

Pas du tout ! J’ai fait des études de commerce et je travaille dans l’administration des ventes. Rien à voir avec l’écriture. En fait, j’ai décidé très tôt, dès l’école primaire, que je ne ferais pas d’études littéraires. Une copine de classe m’a raconté un jour que sa sœur, qui adorait lire, a été dégoûtée de la lecture pendant ses études littéraires. J’ai donc décidé que la lecture resterait un passe-temps et que je ne ferais rien qui risquerait de m’en dégoûter !


Qu’est-ce qui me motive à écrire aujourd’hui ?

L’envie de raconter les histoires que j’ai dans la tête et de les partager ! J’ai commencé à écrire un peu par jeu, pour faire comme une amie. Et je me suis rendue compte que ça me plaisait. Petit à petit, ce plaisir est devenu une véritable passion. Mon esprit bouillonne d’idées, à tel point que j’ai parfois du mal à décider sur quel projet m’arrêter.


Comment est-ce que je fais dans ce genre de situation ?

Je travaille tout simplement en parallèle sur les différents projets qui me font envie. En ce moment, j’en ai trois en cours.


Trois ? N’est-ce pas un peu beaucoup ?

On pourrait le penser, oui. Mais ce sont trois projets que j’ai en tête depuis longtemps et si je ne travaillais pas dessus, cela me frustrerait et je n’arriverais à avancer sur aucun d’eux. C’est ce qui m’est arrivé quand je travaillais sur Les Brumes du Destin. Une autre idée de roman qui germait a pris de plus en plus de place… et je n’arrivais plus à me concentrer suffisamment. Alors, j’ai décidé de commencer à l’écrire, et cela m’a débloqué l’esprit pour les deux histoires !


Est-ce que je peux parler un peu de ces projets ?

Le premier projet est une saga de fantasy, un monde totalement inventé. J’ai déjà une première version du premier tome que j’ai testé sur un concours avec Librinova, mais j’ai encore beaucoup de travail pour que ce soit publiable. Preuve en est, je n’ai pas été retenue pour la sélection finale. Je travaille donc tout le background, l’histoire, la mythologie, la géographie, les personnages et leurs ancêtres, les créatures… Lorsque tout cela sera prêt, je pourrai m’atteler réellement à l’écriture de l’histoire que je veux raconter en elle-même.


Le second projet est déjà bien avancé. J’ai écrit les bêta-versions des tomes 1 et 2 d’une saga de romans policiers-vampiriques. Il y a un peu moins de travail de création, car je pars de notre monde pour le modifier un peu et faire évoluer mon histoire et mes personnages. La bêta-version du premier tome est d’ailleurs disponible sur Wattpad (L’Ombre de Valachie) et celle du 2ème est passée entre les mains de ma mère pour un premier test. Je suis en train de développer l’intrigue des troisième et quatrième tomes et d’une préquelle (qui se fera soit en un ou deux volumes).


Enfin, le dernier projet est un one-shot, une histoire qui se passe à peu près à notre époque. Une romance sur deux périodes historiques. J’ai les personnages et l’histoire en tête. Il me faut juste quelques recherches et du temps d’écriture. Mais il y a beaucoup moins de travail que pour les deux autres.


Et j’ai également deux nouvelles en cours pour des recueils collectifs !


Comment est-ce que je m’organise pour les travailler en parallèle ?

Etant donné que ce sont trois projets très différents, je peux les travailler tour à tour. J’écris des idées pour le premier, des bêta-chapitres pour le second et je réfléchis à mes lectures et aux recherches à faire pour le dernier.

Et en même temps, d’autres idées mûrissent petit à petit.

J’écris le soir après le travail, le week-end et pendant les vacances. Sur mon temps libre. Mais je ne m’empêche pas non plus de vivre à côté. Je fais partie d’une association de jumelage avec une ville japonaise, je vois mes amis, ma famille, je vais au cinéma, dans des festivals (quand il n’y a pas de confinement bien sûr ^^)… et puis il y a les séances de dédicaces… Bref, j’ai une vie bien chargée !


Est-ce judicieux de faire lire à ma maman mes romans ?

Oh oui ! Là-dessus, je n’ai aucun doute. Ma maman est une personne extrêmement franche ! Lorsque j’écris quelque chose qu’elle ne comprend pas ou qu’elle n’aime pas, elle me le dit. Lorsqu’elle trouve qu’il manque quelque chose, elle me le dit. Et quand elle adore, elle me le dit aussi. Elle sait que je suis ouverte à une critique constructive, que je cherche toujours à m’améliorer et elle est très fière que j’écrive. Alors, elle ne mâche pas ses mots ! C’est une super bêta-lectrice ! Et elle est aussi très bonne en orthographe, ce qui n’est pas négligeable !


Je n’ai donc jamais le problème de la page blanche ?

Non, mais j’ai un autre problème parfois… Je sais quoi écrire, mais je ne sais pas comment l’écrire. Dans ces cas-là, je fais une pause. Je passe à autre chose et je laisse l’idée mûrir dans mon esprit. Quand je sens que je suis prête, je m’y remets. Mon secret, c’est de ne pas me forcer et d’aller à mon rythme, même s’il est lent. J’aime écrire et je veux pouvoir garder ce plaisir pour en donner à mes lecteurs.


Quand j’écris un roman, est-ce que je réfléchis aux thèmes que je vais aborder dedans ?

Jamais ! Lorsque j’écris, c’est d’abord pour raconter une histoire. Si certains sujets sont abordés dans le roman, ils viennent naturellement. Je ne fais pas un roman pour écrire sur un sujet en particulier. C’est du divertissement, pas une dissertation que je dois présenter. Par contre, quand je me rends compte qu’un sujet important est là, j’essaye d’avoir des personnages de différents avis pour amener une petite réflexion. Mais j’essaye de faire en sorte que cela vienne naturellement, comme lorsque l’on a une discussion avec un ami et qu’on se pose une question pour débattre.


Mais il y a quand même des thèmes qui reviennent dans mes romans, non ?

Oui, en effet. Les thèmes les plus récurrents sont ceux des rêves et des fantômes. Ce sont deux sujets qui m’intriguent depuis que je suis enfant. Les rêves permettent d’apporter à la fois une touche de légèreté et de gravité. Ils peuvent servir à faire décompresser les personnages, tout comme à les faire réfléchir. Grâce à eux, on peut même amener de nouveaux éléments à une intrigue. Quant aux fantômes, aux esprits et à tout ce qui y est lié, qu’on y croit ou non, ces phénomènes ont toujours eu une grande importance pour les humains. Cela montre un peu l’influence qu’a le passé sur le présent et sur l’avenir.


Est-ce que je crois aux fantômes ?

Oui, j’y crois. Du moins, je crois à l’existence de quelque chose qui reste après la mort. Je n’ai pas de croyance religieuse, mais je crois que les phénomènes qu’on dit inexpliqués – pour ceux qui ne sont pas des canulars prouvés – sont une forme naturelle de l’existence. Pour moi, le surnaturel n’existe pas. Je pense qu’il y a d’un côté la nature que l’on comprend (plus ou moins) et la nature que l’on ne comprend pas du tout.


Est-ce qu’il y a des sujets que je n’aborderai pas dans mes romans ?

Je ne me lancerai pas dans des sujets que je ne maîtrise pas un minimum. Pour le moment, par exemple, je ne ferai pas apparaître de personnage transgenre dans mes histoires. Pas parce que je suis mal à l’aise ou contre. Mais parce que je ne connais pas de personne transgenre, je ne sais pas ce qu’elles peuvent ressentir, ce qu’elles peuvent penser de leur statut… Je ne veux pas raconter n’importe quoi sous prétexte que j’écris de la fiction. Par respect, je m’abstiens donc pour le moment.


Il y a pourtant parfois des décalages avec la réalité, ou il peut y avoir des choses un peu différentes. Dans Le Cœur de Pierre par exemple, je parle d’orphelinats, mais cela n’existe plus aujourd’hui.

C’est vrai. Mais c’est un choix volontaire, pour mener l’histoire là où je le veux. Au départ, cela me mettait un peu mal à l’aise quand on me le faisait remarquer… Et même quand on fait des recherches, il n’est pas toujours évident de trouver les bonnes sources… Alors, finalement, je me suis dit que ce n’était pas si grave. J’écris de la fiction et, bien que je me base sur la réalité, je peux jouer avec elle quand même. Au final, je me dis que mes romans se passent dans un monde similaire au nôtre mais dans un univers parallèle.


Comment est-ce que je fais pour décrire les parties réelles ?

C’est un mélange de repérages physiques, de recherches et d’imagination. J’adore placer mes histoires dans des lieux réels. Je me suis d’ailleurs retrouvée un peu bloquée à cause du Covid car je devais aller faire des repérages à Londres au printemps 2020 pour un de mes romans… Et cela m’a grandement perturbé… Mais quand je le peux, j’essaye de faire des repérages, de prendre énormément de photos, de notes… J’essaye de m’imprégner un peu de ce que je ressens sur les lieux en question. J’ai hâte de pouvoir de nouveau voyager !


Les genres et les thèmes de mes romans sont tous assez différents les uns des autres. Est-ce que cela me gêne ?

Non, pas du tout. Je lis beaucoup, de tous les genres. Si j’avais un vrai talent pour le dessin, je me lancerais même dans l’écriture de mangas… J’avoue, j’ai déjà essayé, et le résultat n’était pas terrible… Mais je ne veux pas me cantonner à un genre en particulier. Je veux raconter les histoires que j’ai en tête sans me poser de questions. Et puis, en tant que lectrice, j’adore quand un auteur s’essaye à un nouveau genre. Mais j’avoue que j’ai un faible pour le fantastique. Alors, il y aura toujours une part de fantastique dans mes histoires.


Est-ce que j’ai déjà pensé à prendre un pseudonyme pour écrire ?

J’y ai pensé quand j’ai commencé à écrire. J’ai hésité entre Reia MacLem ou M.A.C. Lemaire… Le premier étant une anagramme du second. Le A et le C sont les initiales de mes deuxième et troisième prénoms. Je vous laisse essayer de deviner les prénoms derrière ! Mais finalement, j’ai préféré écrire sous mon véritable nom, tout simplement. Mes romans sont un peu comme mes enfants, alors je veux qu’ils portent mon nom.


Est-ce qu’il y a une part autobiographique dans mes romans ?

Pas à proprement parlé. Je me sers de ce que je vis, de ce que je ressens. Et il peut y avoir certaines choses qui relèvent de l’autobiographie parce que cela sert mes personnages. Ce n’est pas forcément flagrant, mais les personnes de ma famille ou mes amis qui me connaissent bien savent de quels passages il s’agit. On met forcément de soi dans un écrit et, encore plus quand on s’inspire de la réalité, de ce qu’on connait. Même les moments un peu difficiles peuvent servir pour des scènes, ou pour de simples détails qui prennent un sens total quand on sait ce qu’il y a derrière. Et écrire permet alors de transformer ces moments difficiles en belles choses. Un peu comme une chrysalide qui se transformerait en papillon.


Un peu plus haut, j’ai dit que d’autres idées mûrissaient. J’en ai beaucoup ?

Oh oui ! En plus des trois projets en cours et des deux nouvelles dont j’ai déjà parlé, j’ai un projet de recueils de nouvelles et pour le moment, j’ai au moins huit autres idées de romans, principalement des séries, des trilogies… Bref, j’ai de quoi écrire, et je sais que d’autres idées vont débarquer sans prévenir pour se rajouter à ce programme. Mon grand rêve serait d’avoir tout le temps que je veux pour écrire. Parfois, je me dis que ce serait bien si les vampires existaient et si je pouvais en devenir un, pour avoir tout le temps que je veux pour lire et écrire !


Un dernier mot aux lecteurs du Blog et d’ailleurs ?

Merci d’avoir lu cette auto-interview… J’ai peur de m’être laissée totalement absorbée par ma conversation avec moi-même ! Si vous lisez mes romans, surtout n’hésitez pas à laisser votre avis sur Internet. Les réseaux sociaux, les sites de vente en ligne, les sites des éditeurs… Pour les auteurs comme nous qui n’avons pas encore pignon sur rue, vos avis sont notre meilleure promotion !

Je vous souhaite une très bonne lecture et je vous dis « à bientôt » !