Mon commentaire pour "Rien n'est nouveau sous le soleil "de CLR

 

 

 

 


 

 

 Un "coup de gueule" pour réveiller les consciences 🙈🙉🙊


J'ai lu d'autres ouvrages de CLR et je le remercie de ce cadeau. J'ai été passionnée par cette lecture, comme à chaque fois.

Tout change constamment, et pourtant, rien ne change. Les bas instincts humains sont largement exploités et amplifiés par les outils technologiques, qui au final ne font qu’asservir davantage les hommes. La « volonté d’ignorance » prédomine et fait le jeu du pouvoir en place, qui n’a d’autre intérêt que ses propres intérêts !

« La sauvagerie est de retour et nous sommes responsables en fermant les yeux ».

Difficile de résumer la pensée de l’auteur, qui ne mâche pas ses mots ( on le reconnaît bien là 😅!)  lorsqu’il passe en revue notre petite existence humaine, dans un contexte actuel particulièrement complexe, malsain et engourdissant. Il fut un temps où la religion était l’opium du peuple, mais aujourd’hui c’est bien l’humain qui se voile la face volontairement. Or comme le dit CLR « nous avons tous à gagner en lucidité car si nous ne comprenons pas ce qui nous égare, nous commettons toujours les mêmes erreurs ». Le temps presse, j’ai envie d’ajouter. L’auteur passe en revue divers sujets et tente de décortiquer comment se jouent la manipulation et l’engourdissement des esprits.

Qu’en est-il de la liberté d’expression ? De la liberté des sujets abordés par les enseignants ? De la censure ? De l’impartialité des médias ? De nos valeurs mises à mal ? De l’influence des réseaux sociaux sur les personnes ? Du laxisme généralisé qui brouille notre perception de ce qui est « juste » ? De la vie que nous menons avec (pleine) conscience ou de celle qui nous mène lorsque l’on manque de lucidité ? etc...

Des sujets passionnants qui nous donnent à réfléchir sur notre perception du monde et sa réalité, mais aussi et surtout sur notre responsabilité. Un bilan négatif et déprimant, objecterez-vous ? Que nenni ! CLR veut encore une fois secouer le cocotier pour nous faire « descendre du manège » afin de réaliser que chacun doit gagner en lucidité et devenir libre, dans la mesure où « il n’y a pas de réelle liberté sans connaissance de soi », « car la vraie liberté est d’abord la liberté par rapport à soi-même. »

Mais alors comment fait-on ? Tout simplement,  en revenant en soi par la méditation, la lucidité laisse finalement place à la vérité de l’être « Le cœur s’exprime quand l’intellect se tait ».

Quelle est cette vérité ? Au-delà de l’égo l’être existe en interdépendance avec tout ce qui l’entoure, et « la vie agit simplement comme un miroir qui reflète nos réalisations, nos idées et nos sentiments. Si nous la percevons positivement, elle nous renvoie un regard positif » (…) La loi de causalité nous oblige à la responsabilité ». « La vie nous renvoie toujours ce que nous sommes. »

Ce livre est un appel à l’éveil mais aussi un très beau message d’espoir. Si l’humanité se réveille, et sa nature profonde l’y invite constamment, l’existence humaine deviendra plus douce et profondément lumineuse. Je termine sur cette jolie définition de l’auteur : « La méditation est une relation intime entre nous et l’existence où la peur n’existe pas. Et quand l’amour existe, elle devient plénitude ».  

Alors qu’attendez-vous pour lire ce livre et vous mettre à la méditation une bonne fois pour toutes, car « il faut que le rêveur se réveille pour qu’il retrouve toute sa lucidité »  ? C’est votre liberté qui en dépend ! 

 

4ème de couverture

 Une question se pose : l’homme a-t-il été, de tout temps, le seul agent déterminant des faits historiques ?
Sans ignorer les causes structurelles et sociales, il est difficile de nier le rôle de l’homme et de ses passions (folie destructrice, désir de conquête, besoin de vengeance, luttes religieuses et de pouvoir …) dans l’histoire.
S’il est vrai qu’aucun homme ne peut détruire à lui-seul une civilisation, des groupes communautaires ou idéologiques, installés durablement dans un pays peuvent, peut-être, arriver à remplacer une culture évoluée et tolérante, par une tradition stagnante, et cela on ne peut faire mine de l’ignorer.


 

 

 

 

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