Ma chronique sur le roman de Jean K. Saintfort "Le dernier temps"

Je viens de terminer « Le dernier temps » de Jean Saintfort.

Une belle histoire hors du temps mais tellement contemporaine, servie par une plume très agréable à lire. C’est d’abord l’histoire de Joar, un anthropologue en mission d’étude sur Fergiss, une lointaine planète à vocation industrielle. Il doit étudier un peuple revenu s’y installer, après une très longue absence. Pourtant, cette mission ne serait-elle pas un prétexte pour servir des desseins qui le dépassent ? Elle sera aussi le cadre d’une belle romance qui agrémentera joliment une réflexion plus profonde.

Ce roman d’anticipation nous plonge au cœur de destins individuels et collectifs, les deux étant bien évidemment étroitement liés. C’est une histoire de choix, ceux qui jalonnent la vie humaine et conditionnent l’avenir. C’est donc également une histoire de lutte entre le bien et le mal. Entre les deux, le curseur vacille, à l’image de l’esprit humain constamment balloté entre deux polarités opposées. Or, le chemin ne se trouve-t-il pas quelque-part au milieu et ce qui semble évident peut parfois n’être qu’un leurre. Les lignes sont floues et les certitudes s’effondrent entre ce qui apparaît comme le bien et ce qui semble mal, c’est tout l’enjeu de nos choix humains.

Enfin c’est également une histoire de sagesse et d’évolution spirituelle. L’être humain tel qu’il est, et tel qu’il pourrait devenir. Peut-il évoluer et développer des capacités médiumniques par l’entraînement à la pleine conscience ? La question reste ouverte …

En définitive, si les choix nous conditionnent, alors choisissons bien et choisissons le bien en (pleine ?) conscience, c’est une des belles leçons que je tire de ce livre.

Un roman complexe, à savourer lentement, pour mieux revenir sur soi-même ensuite …

A découvrir !

 

L’histoire :

 

Les Errants, peuple nomade issu de la diaspora terrienne, reviennent sur leur planète d’accueil, transformée entre-temps en base industrielle. Un anthropologue est envoyé pour sonder leurs intentions. Sa rencontre avec une jeune autochtone bouscule ses convictions. Il découvre une communauté différente de toutes celles qu’il a étudiées jusque-là. Non-violents, poètes, les Errants s’exercent depuis des générations à élargir leur champ de conscience et sont capables de lire dans les pensées. Mais leur monde a changé et les Errants sont de trop.

 

 


 

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